Quelques
conseils pour la bonne utilisation des des dessins
-
Accordez au dessin un bon espace! Cela lui donne beaucoup
plus d'impact et donne du " panache " à
votre publication. Aussi, beaucoup de lecteurs apprécieront
de pouvoir " lire " aisément les détails
!
- Soyez donc attentif à ne pas laisser grand espace
vierge tout autour.
- Eviter de déformer le rapport longueur-largeur
en le manipulant avec la souris. Pour cela, dans la plupart
des programmes, gardez la touche CTRL enfoncée.
- Intégrez de préférence le dessin
aux textes (habillage) et ne le positionnez pas à
côté de cadres, tableaux, photos, encarts publicitaires
ou texte trop gras qui " l'écraseraient "
!...
- Evitez certains " clip arts " parfois très
froids, juste à côté des dessins. Le
choc des styles est néfaste. Mais dites-moi ce dont
vous avez besoin et je vous transmettrai rapidement l'équivalent
personnalisé.
- Sauf s'il est en deux cases, n'étalez pas le dessin
sur deux pages. La reliure risque de masquer certains détails.
Ou alors, avec précautions...
- N'ajoutez pas un cadre s'il y en a déjà
- En cas de traduction, demandez-moi de la réécrire
avec ma propre graphie Aussi, n'hésitez pas à
me contacter si le dessin n'est pas clair.
- Il est toujours préférable d'avoir le cartoon
à proximité du sujet qui l'inspire, en particulier
du titre du chapitre.
- Attention à ne pas tronquer les dessins !
- N'hésitez pas à me donner votre avis franc,
même vos critiques, vos suggestions ou vos bonnes
idées (de " gag "!).
- Publiez la signature avec si possible, mes coordonnées
en fin de brochure :
" Illustrations : Aster" ou bien "©Aster-
www.dessindepresse.com.".
***
Avantages
du dessin de presse
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A
l'attention des responsables de publication...
Il est fondamental de connaître les différents
avantages du dessin de presse afin de pouvoir
l'utiliser de façon optimale. Voici une
liste de caractéristiques qui, tantôt
démontrent l'impact des caricatures, tantôt
suggèrent des procédés pour
leur intégration à la presse écrite.
Cette analyse peut sembler "exagérée"
et réfutable sur plusieurs points par les
nombreux exemples de "mauvaises caricatures"...
Pourtant, elle n'est que le résumé
d'une étude plus approfondie menée
dans le cadre d'un mémoire de journalisme
(Université de Liège, 1998) et destinée
aux professionnels de la communication désireux
d'exploiter le dessin de presse et d'en connaître
les enjeux (disponible auprès d'Aster).
Aussi, à la lecture de ces lignes, vous
faut-il garder à l'esprit les bonnes caricatures,
de facture moderne : celles que vous avez rencontrées
et qui vous ont marqué mais aussi celles
que vous souhaiteriez pour les pages de vos publications
... |
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RECREATION
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AJOUTER
HUMOUR ET GAIETE A L'INFORMATION
L'actualité n'est pas drôle? Les événements
parfois navrants, le ton journalistique trop neutre?...
Un peu de gaieté fait beaucoup de bien. De plus,
la forme décontractée du dessin permet
de briser le "géométrisme" de
la publication assistée par ordinateur. |
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PERMETTRE
LA DETENTE
Idéal quand l'article est trop long, le sujet
trop complexe, la présentation trop rigide, la
réflexion trop technique,.... Ceux qui lisent
leur journal dans un transport en commun ou lors d'une
pause veulent s'informer mais aussi se détendre,
se distraire, se divertir |
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DEMONTRER
SON "SAVOIR-RIRE ( de soi)
L'analyse journalistique, politique, philosophique ne
se prend-elle pas parfois trop au sérieux ? Dans
certains cas, il convient d'écouter la voix du
bon sens, tout simplement, ... ou de formuler l'une
ou l'autre bonne boutade! S'arrêter sur un dessin,
c'est décrocher un instant de la réalité
pour entrer dans un monde où le message serait:
"Tout cela semble tellement sérieux ou tellement
compliqué qu'il vaut mieux en rire!" L'autodérision
est quelquefois un gage d'humilité et de recul
par rapport à un jugement. |
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SOULAGER,
EXORCISER
Le dessin peut représenter une situation ou des
sentiments que les mots ne peuvent transcrire. Il peut
être le seul à pouvoir exprimer les frustrations
que la connaissance de l'actualité génère.
Cette représentation elle-même, et surtout
l'humour qu'elle véhicule, permet bien souvent
de mieux accepter une réalité et de passer
outre nos affects (une sorte de catharsis, en somme). |
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INFORMER
DE FACON LUDIQUE
En psychologie de la perception, on affirme que le dessin
est une "forme ouverte" et la saisie du sens
(le gag), la "fermeture de la forme" (closure).
Pour certains lecteurs, comprendre un dessin de presse
se présente comme un "mini-défi"
procurant un mini-plaisir. Un test d'intelligence en
somme... Un dessin peut se présenter carrément
comme un jeu, permettant d'informer de manière
... "informelle"! |
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MESSAGE
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LA
CARICATURE EST OBSERVATION, COMMENTAIRE, EXPLICATION
La vision du dessinateur n'est pas que "plaisante",
mais est digne d'être prise en considération
pour les idées qu'elle porte. En outre, elle
clarifie et explique l'actualité par différentes
techniques: simplification, exagération, satire, ... |
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LA
CARICATURE EST MEDIUM, FILTRE, IINTERPRETATION
A l'instar de toute forme de communication journalistique,
le dessin de presse constitue un filtre entre l'événement
et le lecteur. Son auteur, en observateur actif, distille
dans la société sa propre vision des choses,
ses opinions, ses solutions. C'est l'avis de l'artiste,
le regard du clown... |
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LA
CARICATURE EST RECUL, DECALAGE, SURPRISE
L'humour naît d'un décalage. Cet humour
peut être "marrant" mais aussi poétique,
lorsqu'il montre une autre façon de voir les
choses, sous un angle peut-être plus révélateur,
afin de susciter une prise de conscience.... Le plus
souvent, l'humour des caricaturistes n'est pas un grand
éclat de rire mais tout au plus un sourire songeur,
un grincement de dents. |
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LA
CARICATURE PEUT ETRE UN EDITORIAL
Quand la subjectivité d'un dessin est partagée
par l'ensemble de la rédaction, quand il traduit
une idée admise communément, pourquoi
ne pas publier le dessin en première page ?
Ou en couverture: l'illustration devient alors explicitement
la "vitrine" du journal. |
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LA
CARICATURE EST DOUTE, SUSPICION, CRITIQUE
En dehors d'un cadre institutionnel (dont il dépendrait),
le dessin de presse est le lieu de la méfiance
et de la dénonciation. Son auteur est particulièrement
sensible à l'absurde, au grotesque, aux choses
incohérentes, vaines ou dérisoires qui
composent le réel. C'est son originalité
ou, si l'on préfère, sa "mauvaise
foi". |
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MAIS
LA CARICATURE EST AUSSI OPINION ...
Le dessin de presse ne se contente pas de donner sens
à l'événement, il le connote abondamment
(comme dans un billet d'humeur) ou le condamne radicalement.
Moyennant une solide pertinence, il est le relais idéal
d'une tendance politique, d'une idéologie, d'une
prise de parti, d'une ligne éditoriale. |
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...
ET PARFOIS COUP DE GUEULE !
En général, on tolère du dessinateur
plus d'engagement que de la part des autres journalistes.
Son "irrévérence" ou sa "causticité"
ont fait couler beaucoup d'encre... Ses "coups
de gueule graphiques" en faveur d'une cause sont
très remarqués. |
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REVELATION
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FAIRE
PRENDRE CONSCIENCE
Le bon dessinateur est celui qui trouve l'élément
qui relativise : il rapporte un sujet, un acte, un événement
à ce qu'ils contiennent d'absurde, de ridicule,
de comique, de révoltant, bref, de dissonant.
Le dessin permet alors de prendre conscience et, partant,
peut-être mieux apprécier l'important d'un
fait. |
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"REVELER"
LA SOCIETE
Un journal relate les événements. La caricature,
elle, instruit sur la façon dont ils sont perçus
et vécus par les gens. Elle témoigne d'une
conception des choses en vigueur dans une société,
mais aussi le non-dit, l'inavoué, ce dont nous
n'avons pas conscience. Elle rend compte de l'imaginaire
collectif, de toutes ces représentations qui
façonnent, inconsciemment, nos attitudes et comportements. |
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ECLAIRER
PAR LE "DETOURNEMENT"
Le dessinateur, informé par les journalistes,
agit comme un prisme: il détourne les événements
pour mieux en analyse le spectre, les composantes et
fantasmer sur leurs implications. C'est la satire. Comme
si, transposés dans un autre contexte, les événements
révélaient leur substance ou leur vraie
nature... |
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DEVOILER
PAR L'EXAGERATION
Rendre visible ce qui est invisible, dissimulé,
sournois. Tel est le but de la caricature qui opère
comme une loupe appliquée sur l'actualité
afin d'en saisir au mieux les détails tout en
les confrontant à d'autres éléments.
Paradoxalement, de cette exagération naissent
l'authenticité, le sens caché, propre
à alimenter une vraie réflexion. |
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CLARIFIER
PAR LA SIMPLIFICATION
La caricature manipule les stéréotypes
qui accompagnent les groupes sociaux et profils psychologiques.
Elle exagère, classifie, et stigmatise (ainsi
fonctionne l'humour !). Cette version simplifiée
de la réalité que donne la caricature
est très commode pour la compréhension
de l'actualité. |
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MEDIATISATION
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LA
CARICATURE EST UN LIEN, UN RELAIS, UN PORTE-VOIX
La caricature est un relais de l'opinion des foules
vers elles-mêmes - par sa fonction de révélation -
mais aussi vers les adversaires ou oppresseurs (pour
reprendre une dichotomie classique...). Souvent de connivence
avec le public, le laissé-pour-compte, le dominé,
elle traduit son incompréhension, son indignation,
ses aspirations. |
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ELLE
MEDIATISE ET ASSURE LA PROMOTION
La visibilité, la médiatisation, faire
la "une", être perçu par les
journalistes et donc par le monde, voilà ce que
recherchent nombre de personnalités. La caricature
est le moyen idéal et c'est pour cela que peu
de "caricaturés" s'offusquent ! L'image
(le médium) au service de l'image (la réputation)... |
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IMMORTALISE,
"MYTHIFIE"
Tel un mythographe qui compose des récits fabuleux
sur base de faits réels, le dessinateur pare
ses sujets de costumes de circonstance, les munit d'objets
significatifs et les active comme des marionnettes dans
un univers chargé de symboles, de références
et de métaphores. C'est un vrai petit monde que
celui des personnes caricaturées et, partant,
immortalisées! |
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ELLE
REND SYMPATHIQUE !
Aujourd'hui, les moindres faits et gestes des hommes
politiques trouvent leur répercussion dans cet
univers déjanté où leurs pendants
en caricature semblent avoir une existence quasi autonome.
Et souvent, ils nous semblent tellement plus sympathiques
! |
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MAIS
AUSSI DEMYSTIFIE...
Un dessinateur ne voit pas plus clair qu'un journaliste
mais il affectionne la moquerie et traque le narcissisme.
C'est ainsi qu'il se plaît à tourner les
gestes grandiloquents en actes prosaïques, soulever
l'apparente sincérité pour dévoiler
la fourberie, à dénoncer l'égoïsme
d'une attitude altruiste, etc. De l'eau, il sort le
cygne et tout le monde rigole ! |
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... ET PEUT RENDRE ANTIPATHIQUE !
L'humoriste est investi du pouvoir de mettre en scène
(presque) qui il veut dans le contexte de son choix.
Mais aussi de l'affecter d'une couronne d'épines
ou de lauriers! Attention : l'influence de l'imaginaire
sur l'opinion publique est remarquable et la caricature
peut aussi rendre antipathique. |
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CONTESTATION
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CONTESTATION
SUBTILE ou "CRI MUET"
Dans de nombreux cas, la caricature constitue l'expression
la plus percutante et la plus synthétique de
l'opinion publique, d'où son usage lors des grands
mouvements d'opinion et des manifestations (éditoriaux,
tracts, affiches, autocollants, calicots, ...).
Dessiner tout haut ce que les autres pensent tout bas ...
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IMMUNITE DU DESSIN CONTESTATAIRE
L'avantage du caricaturiste tient à l'éventail
des procédés ironiques dont il dispose
ainsi qu'aux différents niveaux de lecture d'un
dessin qui le prémunissent contre les critiques
d'ordre moral, religieux, politique et même légal.
Mais surtout, réagir négativement à
un dessin dénoterait un tel manque d'humour !... |
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RESISTANCE
QUAND CA VA MAL !
La caricature, par définition, est excès
et l'humour un vaccin contre ses détracteurs.
Davantage qu'un article, elle est une arme de combat,
un pouvoir de dire non, mises à part certaines
"exagérations excessives" comme une
provocation injustifiée, une mauvaise foi récurrente
ou un dénigrement systématique de tout
et de tout le monde. |
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DESSINS
"GENTILS" QUAND TOUT VA BIEN !
Dans la plupart des cas, comme dans presse locale
ou dans la presse d'entreprise, les illustrations
se tiennent loin des polémiques et des irrévérences,
qui ne servent que dans certaines situations.
Elles
abondent dans le sens du texte sans bousculer ni
remettre en question et ce, non par incapacité
de leur auteur à voir clair ou à se
forger une opinion, mais tout simplement parce que
l'excès et la critique ne sont ni utiles,
ni souhaités par les rédacteurs, ni
apprécié par les lecteurs. Et, si
subjectivité il y a, elle n'est souvent que
l'expression de quelques valeurs de bon aloi.
Les
caractéristiques ci-dessous démontrent
des aspects plus positifs de l'utilisation des dessins
de presse. J'espère que cela vous donnera
de bonnes idées pour développer l'attractivité
de vos supports d'informations ou de vos manifestations
ainsi que pour dynamiser leur forme et leur contenu.
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ILLUSTRATION
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L'ILLUSTRATION
- DECORATION
Le dessin de presse est aussi "le dessin dans la
presse" et inclut les infographies, les croquis
d'audiences, les comic strips, etc. L'illustration peut
servir d'ornement à la présentation du
journal. Et même quand ce n'est pas son but, son
aspect esthétique compte énormément :
couleurs, lignes courbes, effets graphiques, ... |
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L'ILLUSTRATION
- EXEMPLE
Dans une seconde acception, "illustrer" signifie
rendre plus clair, par un exemple, une mise en situation,
une vulgarisation propre à toucher un maximum
de lecteurs. Tel est le rôle d'un dessin faisant
intervenir "Monsieur-tout-le-monde", par exemple,... |
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COMMUNICATION
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LE
DESSIN A DE L'IMPACT
Contrairement aux articles, le dessin de presse est
lu, vu (et souvent compris) par tous les lecteurs. En
effet, il ressort de la mise en page (traits et couleurs) ;
il est plus engagé, plus vite compris, plus gai,
plus "humain", ... Pas meilleur mais
plus percutant. |
|
LE
DESSIN EST UNIVERSEL
L'art de la caricature s'adresse à tous et est
compris par le plus grand nombre, en particulier quand
il s'affranchit du langage. D'aucuns considèrent
d'ailleurs que les meilleures caricatures sont celles
qui s'affranchissent des légendes et phylactères. |
|
LE
DESSIN CONDENSE, RESUME
Le dessin de presse condense l'information en un résumé
subjectif. L'illustration permet au lecteur de ressentir
et de comprendre l'essentiel d'un problème exposé
dans un article. "Un bon dessin vaut mieux qu'un
long discours" ... |
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LE
DESSIN EVOQUE, SUGGERE
Alors que les photos présentent une certaine
figuration de la réalité, certains dessins
ont un tel pouvoir d'évocation et de suggestion
qu'ils résument à eux seuls un concept
ou une idée abstraite. Pratique pour les gens
pressés. |
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LE DESSIN EST COMPLEMENTAIRE
Un article se doit d'être objectif, neutre, rigoureux,
détaillé, sérieux, modéré.
Une caricature est subjective, partiale, délirante,
laconique, amusante, exagérée, etc. Le
premier est du courant continu, la seconde une décharge
électrique. |
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LE
DP ACCROCHE, APPELLE, MOTIVE
Il arrive que le dessin de presse (dp) ne constitue
pas un espace sémantique clos mais qu'il requière
la lecture préalable du texte. Le dessin attire
l'attention, éveille la curiosité et induit
la lecture du texte. Aussi le désir de comprendre
le dessin s'ajoute-t-il aux motivations du lecteur.
C'est exactement la vocation des vignettes ou "accroches"
situées en couverture ou dans les sommaires.
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LE
DP ARTICULE L'INFO
Telle est la fonction des "cabochons",
"vignettes", "culs-de-lampe"
ou "médaillons". Ces petits
ornements dessinés jalonnent le texte, introduisent
les rubriques, permettent au lecteur de se retrouver
dans le journal et de percevoir le style, le ton, le
thème des textes qui suivent. Ils se résument
parfois à des icônes, des symboles
ou des pictogrammes. |
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LE
DP FACILITE LA LECTURE
Bien exploitées, les illustrations facilitent
l'organisation et l'enchaînement des informations.
Éventuellement, grâce à la fonction
d'appel, elles jalonnent, orientent et relancent à
la lecture. On peut parler d'ergonomie de lecture. |
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LE
DP HOMOGENEISE LA PRESENTATION
Dans plusieurs numéros, des dessins identiques
annoncent les rubriques habituelles, conférant
par leur récurrence une certaine homogénéité
à la publication. Dans une même édition,
la régularité est donnée par des
dessins différents mais de même style.
Ainsi, dans cette "uniformité", les
variations sont admises. |
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LE
DP AERE LE TEXTE
Les dessins de presse peuvent servir à séparer
les unités successives de toute séquence
d'information (article particulièrement long
ou complexe, dossier, rapport,...) En même temps,
ils allègent la présentation générale
et permettent des pauses dans la lecture. Le texte est
allégé, le lecteur respire. |
 |
LE
DP PONCTUE LE JOURNAL
Les dessins sont la ponctuation du journal. Au niveau
formel, ils peuvent faire office de titres de rubriques,
de surtitres, d'intertitres ou de filets, ils rythment
la présentation de l'information. De même,
au niveau du fond, mais ils apportent vie, insistance
et subjectivité aux articles. |
|
UN
CAS PARTICULIER: LA MASCOTTE
Un personnage dessiné, placé dans des
contextes différents, devient le symbole de la
publication. Très efficace car ses caractères,
son look, son attitude et les sentiments qu'elle suscite
sont, dès lors et d'office, associés à
la publication elle-même. Elle est une "synecdoque
particularisante"(pour les amateurs de figures
de styles!) du journal, de l'entreprise. |
|
OU
LES MASCOTTES OCCASIONNELLES
Il s'agit de petits personnages agrémentant la
présentation générale : petits
Père Noël durant les fêtes de fin
d'année, petits sportifs en période des
Jeux Olympiques, petits juges et petits avocats parsemant
un dossier sur la justice, et tout ce que vous pouvez
imaginer ! |
|
LE DP ENTRE VITE EN MEMOIRE (effet logo)
Un dessin et donc l'information qu'il porte, se mémorise
très vite, très bien et sans effort, d'où
l'usage des schémas, des symboles, des logotypes
et autres "slogans graphiques". Les dessins
peuvent être utilisés comme des moyens
mnémotechniques afin d'optimiser la portée
des messages. En psychologie de la perception, l'on
parle de la "prégnance" particulière
des images. |
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PERSONNALISATION
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SUBJECTIVISER,
INDIVIDUALISER, HUMANISER
La subjectivité éclatante de l'artiste,
la familiarité des phylactères, la décontraction
dans les traits, l'humour, ... Grâce à
tout cela, les dessins confèrent au journal un
visage plus "humain", plus convivial. N'oublions
pas qu'un journal sert aussi de lien entre les membres
d'une collectivité (reliance). |
 |
ETABLIR
UNE PROXIMITE, UNE COMPLICITE
Le dessinateur est souvent "de mèche"
avec les lecteurs : il défend leurs intérêts,
traduit leurs questionnements, se gausse de l'adversaire
commun, etc. Mais aussi, il l'interpelle carrément
ou ironise sur son dessin même (ou sur lui-même !).
C'est un appui fondamental pour une publication qui
tient à garder ou augmenter la proximité
psychologique avec le lecteur. |
|
INTEGRER,
RESPONSABILISER
La mise en scène de personnages, et notamment
du "Monsieur Tout le Monde", tantôt
naïf, tantôt plus censé, favorise
le positionnement des lecteurs par rapport à
un fait d'actualité (identification, distinction,
refus ...). Ainsi, une caricature peut établir
des rapports de connivence avec les lecteurs mais aussi,
dans des questions de société, le placer
devant ses responsabilités. |
|
ANIMATION
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ILLUSTRATION
= VIE ET DYNAMISME
La caricature, drôle, pertinente, bien exploitée,
amène une série d'éléments
positifs à toute forme de communication écrite
ou parlée : humour, gaieté, sensibilité,
poésie et surtout vivacité et dynamisme.
D'où son utilisation en presse écrite
mais aussi lors de conférences, forums, colloques,
cocktails, etc. L'illustration vivifie l'information. |
|
ILLUSTRATION
= SAVEUR
L'objectivité et la mesure des rédacteurs
ne rendent-elles pas quelquefois l'information ...
insipide, impersonnelle, vaine même ? Un dessin
est tout le contraire puisqu'il cherche à faire
réagir le public. Souvent, le dessin rehausse
un article, le colore, le connote, le rend plus intéressant
au lecteur, lui suggère des émotions ...
C'est comme une phrase manuscrite dans un texte typographié. |
|
ILLUSTRATION
= ANIMATION
L'humour du caricaturiste mis au service d'une institution
ou d'un orateur est propre à ôter les excès
de prétention et à faire montre de son
sens de l'autodérision. Il est un orfèvre
du capital symbolique et, par conséquent, un
collaborateur fort prisé par les entreprises,
les agences de publicité, les associations, les
partis politiques, les organisateurs de manifestations, ... |
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ILLUSTRATION = JEUNESSE
Le dessin de presse plaît à un public relativement
jeune (d'esprit) et toutefois suffisamment instruit
pour l'apprécier. Le trait, tantôt vif
et lapidaire, tantôt rassis et éloquent,
amène quand il le faut l'énergie du jeune
cadre ou le recul du sage. |
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REPUTATION
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CONTROLER
SON IMAGE DE MARQUE
Non seulement les dessins font partie de l'identité
graphique d'un journal mais, aussi, toute l'image d'un
journal est contenue dans un dessin. D'où la
recherche d'adéquation entre le style du dessinateur
et les options rédactionnelles. C'est un jeu
d'associations mentales ... Un dessin de presse,
au fond, c'est une vitrine. |
|
FIDELISER
LE LECTEUR
Nombre de lecteurs sont heureux de retrouver dans chaque
numéro le coup de crayon du caricaturiste :
"Qu'est-ce qu'il a encore bien pu trouver à
dire sur le sujet celui-là !?..." Nombreux
également sont ceux qui regardent les caricatures
en premier ou qui, à la limite, s'intéressent
à une publication grâce à ses illustrations. |
|
EQUILIBRER
SA LIGNE EDITORIALE
Un journal d'information qui défend une idéologie
ou qui affiche une tendance politique ne peut verser
dans le militantisme. Il est bon, quelquefois, de conserver
une neutralité, une objectivité minimale.
Le dessin de presse convient parfaitement pour faire
contrepoids, dans le respect des personnalités
et des idées chères au journal. Dans la
ligne éditoriale, il est un adjuvant remarquable,
à contre-courant, il devient un gage d'indépendance
et de crédibilité. |
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STIMULER
L'EQUIPE REDACTIONNELLE
La présence d'un caricaturiste n'est pas sans
influence sur le climat d'une réaction. Détente,
chaleur, autodérision, sensibilité, et
enfin, un sentiment de fierté de collaborer à
une publication qui possède "même
un caricaturiste". Voyez ses dessins collés
un peu partout ... |
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RESTER
OU DEVENIR UNE REFERENCE
A en voir les titres les plus prestigieux, le dessin
de presse est une forme de traitement journalistique
qui semble faire partie de tout journal qui se respecte.
Paradoxalement - puisqu'il est fait d'humour, de
démesure, de subjectivité, etc. -
il est un de ces éléments susceptibles
de faire d'une publication un titre de qualité,
de référence. |
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