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LES FONCTIONS du DESSINATEUR DE PRESSE.

Extrait de Etude du rôle social et de la fonction journalistique des dessinateurs dans la presse quotidienne nationale en Communauté française de Belgique, mémoire de fin d'étude de Jean-Philippe Legrand - alias "Aster" depuis 1999 - , Université de Liège, 1998.

Le dessin de presse est un moyen d'expression parmi d'autres. Dans un journal, il y a des informations, des analyses, des commentaires, des reportages, des infographies, des photos... et le dessin est aujourd'hui un des éléments constitutifs d'un journal moderne.

Jean-Paul Duchâteau


Le dessinateur de presse est tout à la fois :

§1. Un illustrateur
Illustrateur...ou artiste au sens propre. Ici, les deux termes sont équivalents, dans la mesure où tous deux renvoient au sens de l'esthétique, à la créativité, au savoir-faire du dessinateur de presse, par opposition à ses capacités de commentateur de l'actualité. Cet aspect de la profession mérite une attention particulière dans la mesure où dans de nombreux cas, il prend le pas sur tous les autres aspects, le monopole des idées revenant aux journalistes rédacteurs (les amalgames sont d'ailleurs fréquents entre les métiers de dessinateur de presse et illustrateur de bandes dessinées ou de livres pour enfants). Vu sous cet angle, le dessin en tout genre sert à diversifier les formes d'illustrations, suppléer aux photographies manquantes, présenter des données d'information de façon originale.
Dans une première acception, "illustrer" signifie orner, ornementer, décorer. L'illustrateur est celui qui, avec le photographe, le graphiste et le metteur en page, confère à une publication sa valeur, sur un plan esthétique. L'importance accordée à cette dimension est très variable selon les dessinateurs et les supports: les capacités de l'un, les contraintes techniques de l'autre et bien entendu leurs choix délibérés et respectifs en la matière déterminent une multitude de cas de figures. Elle entre plutôt dans les considérations de la presse hebdomadaire (référons-nous aux compositions très colorées, très originales et très techniques de Vadot, Cécile Bertrand , Vince...) mais ceci mériterait d'être expliqué et nuancé longuement.
Dans une seconde acception, "illustrer" signifie rendre plus clair, par un exemple, une mise en situation, une vulgarisation propres à toucher un maximum de lecteurs. En plus de son côté purement figuratif, l'illustration permet au lecteur de ressentir et de comprendre l'essentiel d'un problème exposé dans un article. A en croire les journalistes, sa remarquable complémentarité avec l'écrit prend des allures de concurrence: "les gens veulent plus d'illustrations. L'illustration parle de plus en plus...", nous dit M.Marteau, de La Dernière Heure. Puis il concède que "les journalistes savent très bien que même les gens trop pressés ou pas trop intéressés par les articles regardent les dessins". En effet, alors que les photos présentent une certaine figuration de la réalité, certains dessins ont un tel pouvoir d'évocation et de suggestion qu'ils résument à eux seuls un concept ou une idée abstraite. A condition bien entendu de pouvoir s'y arrêter et d'en extraire, comme disait Rabelais, la "substantifique moelle".

Texte : ©aster1998 -Toute reproduction interdite, soumise à autorisation.

§2. Un commentateur
Le caricaturiste de presse n'est pas seulement le manipulateur d'une sorte de "poésie graphique" dépourvue d'engagement et mise au service d'opinions extrinsèques. Il se plaît au contraire à donner son interprétation d'un événement, laquelle est appréciée et attendue par de nombreux lecteurs, et à exprimer ses idées parfois les plus engagées. A la manière d'un rédacteur de commentaires, le dessinateur suggère une lecture fondée sur sa propre compréhension de l'actualité. Mais le dessinateur de presse ne se contente pas de donner sens à l'événement, il le connote abondamment, comme dans un billet d'humeur, ou le condamne radicalement. Son avantage tient à l'éventail des procédés ironiques dont il dispose ainsi qu'aux différents niveaux de lecture d'un dessin, qui le prémunissent contre les critiques d'ordre moral, religieux, politique et même légal. Pour les lecteurs confrontés à l'objectivité des faits, sa prise de position constitue un éclairage - plus ou moins modeste selon les dessinateurs - , une piste pour la formulation de jugements, une référence par rapport à laquelle ils se positionnent eux-mêmes.
Dans certains cas où il bénéficie d'une grande visibilité, à la "une" par exemple, le "commentaire expressif" que constitue le dessin peut devenir l'expression de tout le corps rédactionnel. C'est ainsi que l'on assimile souvent son auteur à un éditorialiste. Jean-Paul Duchâteau, explique son point de vue: "Le dessin a un impact beaucoup plus grand, beaucoup plus fort que ne peut l'avoir un article. Et si, dans un article, on peut mettre beaucoup de nuances, c'est beaucoup plus difficile dans un dessin. L'impact éditorial des dessins est énorme." Cet avis est prudent et en rappelant ce qui distingue le dessin d'un article, Jean-Paul Duchâteau se garde bien d'identifier le dessin de presse à un éditorial. Le moment est venu d'ouvrir une parenthèse sur une des pierres d'achoppement de l'étude du dessin de presse: est-il, oui ou non, un éditorial?

Pour notre part, nous pensons qu'il faut rendre à l'éditorialiste ce qui appartient à l'éditorialiste. L'éditorial au sens strict se veut nuancé, méticuleux, rigoureux; il pèse le pour et contre, il fait le tour de la question. Il a le cheminement de la pensée rationnelle, qui constate, se remémore, dégage des rapports de causes à effets, analyse, tranche puis se met en question, argumente, élabore des prévisions et enfin conclut prudemment. Il est une persuasion qui s'adresse à la raison des lecteurs. L'éditorialiste, un journaliste chevronné qui apparaît comme sage et mesuré, prend une distance et un surplomb qui l'élève "au-dessus de la mêlée". Enfin, il n'est pas garanti que tout le monde lit l'éditorial, encore moins que c'est la première chose qui est lue.

Le dessin en revanche - prenons même un dessin politique de page une, "aux allures d'éditorial" -, se montre univoque , tranché, engagé. Il met en lumière un aspect essentiel du fait d'actualité. Et s'il lui arrive de présenter plusieurs éléments, ceux-ci s'appellent et se renforcent pour appuyer une et une seule conviction. Son action est brève et efficace: une perception soudaine, une prise de conscience, un "insight". Il est l'instantané d'une situation et s'adresse en priorité à la sensibilité des lecteurs. Quant au dessinateur, ce grand enfant un peu idéaliste, si l'on excepte quelques dessins symboliques ou grandiloquents, il se situe davantage en contrebas, dans la mêlée, d'où il siffle les mauvais acrobates du cirque social. Si, pour ces raisons, le dessin de presse n'est pas un éditorial digne de ce nom, il est encore moins un éditorial "caché" : visible plus que toute autre chose dans le journal, il est "lu" par tous les lecteurs et, pour bon nombre d'entre eux, c'est la première chose sur laquelle ils s'arrêtent. Peut-être est-ce parce que, comme le dit René Andrieu (L'Humanité), "il est plus agréable à regarder?"

Avant d'en terminer, il convient également de rendre à Plantu ce qui appartient à Plantu. Considéré à bien des égards comme la figure de proue du "dessin de presse francophone", personne ne songe à remettre en question la fonction d'éditorialiste de Jean Plantureux au Monde. Sa situation en première page, son professionnalisme, son autorité, son expérience, sa diffusion, etc. font de lui une exception propre à justifier le fait que tout auteur autre que Plantu ne peut revendiquer le titre d'éditorialiste sans éprouver un léger sentiment d'abus et d'usurpation, envers ceux dont le métier est d'éditorialiser "dans les règles de l'art". En Belgique, si les dessinateurs de presse sont conscients de l'efficacité de leurs productions qui, par ailleurs, engagent parfois la responsabilité de toute la rédaction, ils n'ignorent pas non plus la modicité des moyens mis en oeuvre. Tous ont par conséquent l'humilité de ne pas s'octroyer le titre pompeux d'éditorialiste. En définitive, le dessin aurait plus d'impact qu'un éditorial, il ne serait pas autre chose qu'un succédané simplificateur et bien moins éclairé. Mais les avantages à tirer de cette ambivalence sont nombreux et sont heureusement considérés par les principaux organes de presse belges. Le dessin comme "élément contributif de la politique éditoriale d'un journal", selon l'expression de Jean-Paul Duchâteau, tel est le constat mais aussi le choix des trois journaux nationaux que sont Le Soir, La Libre Belgique et La Dernière Heure.

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§3. Un adjuvant communicationnel
Dans cette sous-section, nous allons nous concentrer sur les multiples avantages du dessin de presse en tant qu'aide à la transmission de l'information et à la lecture du journal. Ils sont regroupés autour de trois fonctions principales: les fonctions d'appel, articulatoire et mnémotechnique du dessin de presse. Nous ne les rapporterons pas systématiquement à une qualité particulière du dessinateur mais nous ne perdrons pas de vue qu'il s'agit de son rôle, effectif ou potentiel, que nous essayons de préciser. Nous verrons en quoi il contribue à la mise en valeur, la mise en forme et la mise en mémoire de l'information journalistique.


A) Fonction d'appel
Pour une majorité de dessinateurs et de rédacteurs en chef, le "vrai bon" dessin de presse est celui qui dispense de lire le papier qu'il accompagne. Or, il arrive qu'un dessin même très pertinent ne constitue pas un espace sémantique clos et requière la lecture préalable du texte qu'il illustre. Le pouvoir d'attraction qu'il exerce d'abord sur lui-même est ainsi dévié vers le texte et la volonté de comprendre le dessin vient s'ajouter aux motivations du lecteur. Dans ce cas, le dessin n'est plus simplement juxtaposé à l'article mais induit, oriente et éventuellement relance la lecture. D'une façon plus générale, le dessin assure une certaine "ergonomie de lecture " du journal, qui va de l'éveil de la curiosité à la figuration du thème traité. En prenant pour exemple la politique, "qui n'est pas toujours simple à suivre, Guy Duplat confirme que "le rôle du dessinateur est aussi de permettre que les gens rentrent plus et mieux dans les textes, dans l'actualité (...) prennent goût à ça et lisent les articles".

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B) Fonction articulatoire
Pour préciser le sens de cette "ergonomie de lecture", il convient d'évoquer le rôle que joue le dessin dans l'organisation et plus particulièrement l'enchaînement des informations. Dans tous les médias, on dénote un vif intérêt pour tous ces éléments singuliers, originaux, atypiques qui, au lieu de constituer du bruit (interférence), accompagnent et facilitent tout le processus de mise en forme, de transmission et de réception des messages. Il s'agit des sonals (jingles), des bruitages , des intermèdes musicaux, des commentaires humoristiques, des génériques utilisés en radiophonie et, avec les infographies, en télévision. Dans le domaine du multimédia se sont ajoutés à ces éléments une kyrielle d'objets graphiques utilitaires, décoratifs ou d'animation: puces, barres, fonds, mais encore cliparts, GIF animées, smileys... On peut constater que, face à cette évolution des mass media à la fois cause et conséquence des goûts et habitudes du public, la presse d'information demeure un média relativement peu convivial. Néanmoins, elle semble évoluer elle aussi - timidement - vers une utilisation plus fréquente d'éléments graphiques animateurs et articulatoires.
es "cabochons" (appelés aussi "vignettes" ou "culs-de-lampe") sont de petits ornements dessinés qui introduisent une rubrique ou séparent les unités successives d'une séquence d'information. Ils sont de petits dessins symboliques qui permettent aux lecteurs de se retrouver dans le journal et dans la plupart des cas de se faire une idée sur le style, le ton, le thème des textes qui suivent.

Dans d'autres cas, ils annoncent certaines rubriques habituelles, conférant par leur récurrence une certaine homogénéité à la publication ou, au contraire, la variété qui lui manque éventuellement. De cette façon, ils font office de surtitres, d'intertitres, de filets horizontaux et rythment la présentation de l'information tout en en brisant le "géométrisme".
Pour séparer les différents volets d'une enquête, introduire les divisions d'un dossier, ponctuer les étapes d'un long reportage ou d'une chronique (voir page suivante), on utilisera de préférence des dessins plus grands, plus travaillés, bref plus illustratifs.

Un cas particulier de dessin comme élément d'accompagnement et de transition est la mascotte ou, par extension, tout personnage apparaissant dans les pages de façon récurrente. Ce procédé est surtout utilisé par les publications dites de la "presse périodique" (presse spécialisée, d'entreprise, d'association, commerciale...). Dans la presse d'information, afortiori quotidienne, l'on ne voit guère que des petits Père Noël durant les fêtes de fin d'année et des petits sportifs en période des Jeux olympiques. Comme nous avons pu le voir, le dessinateur de presse incarne également les rôles de présentateur et d'animateur. C'est ce qui explique la place qui lui est réservée dans certaines manifestations telles que des conférences, des colloques ou des débats télévisés. En fonction de l'importance qui lui est accordée, de ses capacités et du déroulement de l'événement, il pourra, par le biais de ses créations, faciliter l'enchaînement des sujets, faire réagir les participants, entretenir l'intérêt du public et éventuellement conclure.
L'utilisation de dessins est très fréquente dans les rubriques comprenant elles-mêmes plusieurs divisions, telles que les sports, l'horoscope, les programmes TV, etc.

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C) Fonction mnémotechnique
Dans de nombreux domaines, l'image se présente comme un support privilégié de communication, dans la mesure où ses multiples propriétés (concision, instantanéité, chromatisme, etc.) lui permettent d'être intégrée par les lecteurs sans requérir de leur part la même quantité d'efforts que pour un message verbal. En psychologie de la perception, cette "force de la forme" inhérente à l'image est appelée prégnance et s'observe particulièrement au niveau de la mémorisation. Les schémas présents dans certains manuels scolaires, les symboles du bulletin météorologique, les photographies, logotypes et autres "slogans graphiques" utilisés lors des campagnes publicitaires ou électorales ne sont pas davantage des illustrations décoratives que des moyens mnémotechniques destinés à optimiser la portée des messages. En presse écrite, dont la responsabilité dans la rétention de l'information par le lecteur pourrait être longuement débattue, la caricature garantit à celui qui s'y arrête un meilleur rappel des données qu'elle contient, et ce, peut-être plus encore qu'une manchette ou une infographie .

Aux qualités d'impact mémoriel de l'image s'ajoutent les effets d'une position engagée à l'égard d'un événement. Le cartooniste belge Gal, qui se dit "en premier lieu journaliste" témoigne: " Les gens oublient trop vite mais si on est incisif et qu'on le reste, alors il y a des chances pour qu'ils retiennent quelque chose" . La plupart des dessinateurs confirment qu'il ne faut pas hésiter à bousculer les consciences ou même choquer pour être entendu et marquer les lecteurs (sans nécessairement verser dans le "bête et méchant" et autres excès hara-kiriens). D'une façon plus générale, la rétention d'un message est, entre autres facteurs, proportionnelle au "degré d'atypicité" de sa forme et de son contenu par rapport aux messages environnants ou habituels, en l'occurrence les articles et les photographies peu distincts entre eux. Pour nous rendre compte de cette persistance des dessins de presse dans les mémoires - les études font défaut à ce sujet -, il suffit d'interroger les lecteurs de notre entourage.

Avant de clore ce chapitre, nous épinglerons encore parmi les catalyseurs mnésiques la modification par le dessin de l'état moral ou sentimental des lecteurs. Le rappel d'une information peut s'effectuer via le souvenir d'un sentiment de gaieté (avoir réagi au gag), d'affliction (le message était bouleversant), de satisfaction (avoir compris le dessin), de perplexité, de révolte, d'étonnement... Evidemment, ces propriétés - non exhaustives - extraites par nous des dessins et considérées comme très influentes ne jouent pas toujours de tout leur poids et il est un fait que les dessins moins "bons" ou mal mis en valeur laisseront la majorité indifférente.

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§4. Un "fidélisateur"
Pour comprendre les caricatures à ses multiples degrés et réussir tous ces "tests de closure" qui parsèment le quotidien, il ne suffit pas toujours de dominer l'actualité. La connaissance du caricaturiste, de ses habitudes, de ses opinions, de son style, de la personnalité qu'il exprime au travers de ses dessins bref une certaine complicité est un atout majeur. Quand ils ne vont pas jusqu'à adresser dans leurs dessins des clins d'oeil à des personnes précises de leur entourage, les caricaturistes aiment faire référence à leurs créations antérieures, réutiliser leurs trouvailles (ces petits éléments qui symbolisent ou accompagnent les personnalités représentées), étaler un gag sur plusieurs numéros, aller de plus en plus loin dans la polémique ou dans la subversion... "Il faut amener les gens petit à petit à vous suivre, à vous accepter, explique Royer. Il y a une osmose qui se passe entre les lecteurs et le dessinateur". Au même titre qu'un chroniqueur, le dessinateur de presse contribue à la fidélisation du public pour un journal donné. Le lecteur s'impatiente de connaître son avis sur les derniers soubresauts de l'actualité ("le Royer" de la page 2 du Soir). Le lecteur se réjouit de retrouver son journaliste préféré dans Les vacances de Clou dans La Libre Belgique ou de voir quel sera le gag à l'ordre du jour dans les Carnets du major Compote dans La Dernière Heure.

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§5. Un "brouilleur de cartes" (consistance et contrepoint)
Il est un fait que si les journaux accordent un espace relativement large aux caricatures, ce n'est pas par mécénat mais par intérêt pour leur apport remarquable dans la transmission d'une information filtrée et critiquée. En règle générale, elles se doivent d'être consistantes, c'est-à-dire non-contradictoires, avec l'esprit de la publication. "C'est exactement la même chose que pour un journaliste, assure Jean-Paul Duchâteau, il faut qu'il y ait une adhésion générale et globale aux valeurs défendues par le journal (principes éditoriaux, professionnels, éthiques...)." En raison de sa visibilité, le dessin de presse est donc un appui important à la politique d'un journal. Mais, si nous prenions l'exemple de dessins à la fois "percutants" et consistants, nous pourrions nous étonner de l'engagement excessif de son auteur, et conclure à la fonction de militant du dessinateur de presse. Or, il convient peut-être de réserver ce terme à ses homologues du XIXème, lesquels soutenaient de leur traits acidulés une presse d'opinion et de propagande s'alimentant du carrousel catholico-libéral, ou à un "Alidor dont le fascisme était tellement criant qu'il en devenait folklorique"(du Bus). De nos jours, les clivages politiques se font plus discrets et la presse, aseptisée, est peu friande d'opinions extrêmes. Et si le dessin permet quelquefois de faire passer plus facilement certaines idées plus engagées d'un journal, il y va rarement d'une démarche savamment ourdie.

Les dessinateurs ne reçoivent généralement pas de consignes d'ordre idéologique les encourageant à dénigrer tel adversaire ou à encenser tel autre. Ils connaissent les publications pour lesquelles ils dessinent; ils "sentent" en général jusqu'où ils peuvent aller et éventuellement ce que l'on attend d'eux. Pour des sujets plus délicats, on leur rappelle certains faits et l'on se contente de leur adresser quelques recommandations afin, comme dit Clou, de "prévenir les fautes de goût". Seul Pévé admet avoir été plusieurs fois aiguillé de façon manifeste lorsqu'il collaborait à Pourquoi pas?: "Il faut taper sur Untel", lui disait-on, "A propos de ..., tu peux y aller...". Mais il serait erroné de croire que ces consignes tendent toujours à rapprocher le journal de sa ligne rédactionnelle. Les dessins sont quelquefois utilisés lorsqu'il s'agit d'épingler les travers de ceux que le titre appuie habituellement ou de neutraliser - équilibrer - les critiques formulées à l'encontre d'une famille de pensée donnée. Ainsi, au moment des "affaires" belges, on demande à Clou de faire "quelques dessins "attaquant" le PSC, en contrepoint, pour ne pas tomber dans un anti-socialisme exagéré". De son côté, mais délibérément, Kroll, que l'on dit "plutôt de gauche", n'hésite pas à railler le PS dès son entrée au journal Le Peuple. De tels dessins sont au journal ce que des cartes de voeux réalisées pour le PRL sont à Kroll lui-même: un contrepoids, un gage d'indépendance et de crédibilité, une façon de brouiller les cartes... de parti.

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§6. Un "personnalisateur" (personnalisation et responsabilisation)
Non seulement le dessinateur de presse est à l'origine d'un apport esthétique dans la composition des pages du journal mais il peut en général y déployer toute sa personnalité. Sa subjectivité éclatante y côtoie l'objectivité placide des rédacteurs et la familiarité de ses phylactères y joue de plein contraste avec le langage châtié des éditorialistes. On peut affirmer qu'il est de ceux qui confèrent au journal un visage plus "humain", plus convivial. Dans cet exercice, c'est la mise en scène de personnages (la personnalisation), qui s'avère la plus efficace. Par cette technique, ou plutôt cette habitude, le dessinateur contrecarre l'anonymat des données d'information, qui est moins désiré par les lecteurs qu'imposée par une société en marche vers une "dépersonnalisation" effrénée. Sans doute est-ce le danger de perdre peu à peu le contact avec le lecteur qui pousse non seulement les organes de presse mais aussi toutes les institutions dotées d'appareils médiatiques à collaborer avec des dessinateurs, des comédiens ou des humoristes. La personnalisation est d'ailleurs très pratiquée par la presse à sensation qui s'en sert afin d'entretenir et d'augmenter la proximité psychologique avec le lecteur.
Formule d'attrait mais aussi "subjectivation" de l'actualité, la personnalisation introduite par le dessinateur de presse répond également au besoin de "reliance sociale" qu'éprouve tout individu. La mise en scène d'hommes et de femmes stéréotypés, catégoriels, voire familiers, au profil psychologique évident, assimilables à une collectivité particulière, entretient chez le lecteur divers sentiments d'appartenance et de distinction. Dans certains cas, la représentation de personnages dans un contexte donné suscite l'identification du lecteur et sollicite de sa part une prise de position. Dans d'autres cas, ils sont de petits interlocuteurs qui adressent au lecteur des messages l'invitant à rallier une cause ou une opinion. En somme, faire intervenir Monsieur-tout-le-monde dans la mise en scène de l'actualité par le dessinateur, c'est non seulement établir des rapports de connivence avec le lecteur mais aussi le placer devant ses responsabilités.

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§7. Un "vivificateur"
Si l'on n'a jamais calculé l'influence des dessins de presse sur les ventes d'un journal, on sait l'importance que revêt l'illustration en général (photographies, dessins, infographies), et en particulier le dessin humoristique. A tel point que les dessinateurs affirment de façon quasi unanime qu'aujourd'hui, tout le monde veut des petits dessins. Des bulletins d'associations aux journaux d'entreprise, en passant par les débats télévisés et les conférences, nombreux sont les supports qui tiennent à parfaire leur mise en page par les illustrations ou à accroître leur convivialité au moyen de dessins d'humour. On peut, avec Mac Luhan, parler de "réchauffement" des médias, mais c'est en fait une autre préoccupation qui sous-tend la démarche de bon nombre d'intéressés, à savoir dynamiser leur image de marque.
Le dessinateur pratique un art qui s'adresse à tous, mais qui plaît en général à un public relativement jeune et toutefois suffisamment instruit pour l'apprécier. Le dessinateur de presse lui-même est assimilé à un "grand enfant", large d'esprit et pas toujours très tendre. Son humour mis au service d'une institution ou d'un orateur est propre à ôter les excès de prétention et à faire montre de son sens de l'autodérision. Enfin, son trait tantôt vif et lapidaire, tantôt rassis et éloquent, amène quand il le faut l'énergie du jeune cadre ou le recul du sage. Toutes ces qualités font du dessinateur une sorte d'orfèvre du capital symbolique et, par conséquent, un collaborateur fort prisé par les entreprises, les agences de publicité, les associations, les partis politiques...

A côté de leur contribution à des brochures de toutes sortes, les dessinateurs sont présents sur de nombreux terrains : Serdu est régulièrement sollicité pour animer des soirées, des salons, des cocktails, des foires; Saive se rend en France pour animer des séminaires organisés par de grosses firmes commerciales; Franx fréquente les festivités bourgeoises pour caricaturer les invités; Geluck place son Chat dans les filières du "merchandising"... Un exemple particulièrement significatif est donné par Kroll qui a participé à une campagne publicitaire "qui avait pour but d'affirmer auprès du public l'image de la CGER, banque dynamique et de plain-pied avec son époque." Aujourd'hui, il se voit sollicité pour étendre sa collaboration à la nouvelle politique de communication développée par l'Université de Liège. A d'autres occasions, il parvient à vendre son écriture dégingandée dont aucune police de caractère ne parvient encore à égaler la richesse. Les partis politiques sont également friands de ce genre d'apport: on se souviendra de la campagne de Jean-Luc Dehaene , en 1985, illustrée par Brasser ou encore les six affiches publicitaires détournées en 1987 par Francis Carin et Jean-Louis Lejeune à la faveur d'une promotion du gouvernement de Wilfried Martens .

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§8. Un représentant
A l'instar de tout journaliste, le dessinateur est, dans chacune de ses manifestations, le représentant de l'organe de presse qui l'emploie. Un représentant de poids étant donné sa renommée souvent plus étendue que celle de la plupart des journalistes et une visibilité qui n'a rien à envier aux photographes. Ses dessins sont, comme le confirment les rédacteurs en chef, un élément fort de l'identité du journal, "plus fort que le commentaire, qui doit être lu, précise Fabrice Jacquemart. Le dessin fait partie de l'identité graphique" du journal, insiste-t-il, ce qui est très important. Mais il n'y a pas que la forme; les opinions véhiculées par les dessins sont également représentatives de l'esprit général de la publication. C'est donc le style du dessinateur, dans toutes ses facettes, et son adéquation aux options rédactionnelles qui font que, comme Royer selon Guy Duplat, "il joue un grand rôle et est clairement identifié au journal".

La représentativité du dessinateur est également vectrice de rapprochement ou de distanciation du lecteur par rapport à un journal. Ceux qui sont capables d'apprécier le ton politique de Royer ou de Clou sont des lecteurs potentiels du Soir et de La Libre Belgique et ceux qui trouvent des affinités avec Gérard, Moto ou Emilio sont susceptibles d'adhérer également au style de La Dernière Heure ou de La Meuse. Le caricaturiste assure donc une certaine promotion de son journal auprès d'un public spécifique. Par ailleurs, le dessinateur étant un travailleur indépendant, il lui arrive de se produire en dehors du journal (publication de recueils, animation de conférences, participation aux émissions télévisuelles ou radio-diffusées...). Il devient alors proprement un ambassadeur dont le succès (ou l'insuccès) peut avoir des répercutions sur l'image de marque du journal et, comme le fait remarquer Jean-Paul Duchâteau, sur toute la rédaction: "Quand Clou est reconnu à l'extérieur, c'est un sentiment de fierté général".

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§9. Le dessinateur à la rédaction du journal
Le tableau ne serait achevé si l'on n'évoquait l'apport du dessinateur à toute la rédaction. Dans la presse belge, aucun dessinateur ne possède à proprement parler de bureau dans la rédaction même (à l'exception d'Emilio à La Meuse, qui a un statut de journaliste et qui exerce les fonctions de graphiste et à l'occasion de rédacteur). Contrairement à plusieurs de leurs homologues français, tous ont un statut d'indépendant par rapport à leur journal et travaillent à domicile ou sur le lieu de leur emploi principal. Ils ont donc peu de contacts avec leurs collaborateurs et l'on ne peut pas dire qu'ils "rayonnent" sur toute la rédaction, en grand boute-en-train. Néanmoins, il ressort de nos entrevues avec les dessinateurs et les rédacteurs en chef que leur influence sur le climat général n'est pas nulle. Le caricaturiste apporte peut-être une chaleur, une certaine fraternité, un peu de détente dans un milieu où l'on travaille de manière assidue, concentrée et solitaire. Chacun de ses dessins suscite des réactions parmi les journalistes, à fortiori ceux dont il illustre le papier: certains aiment, d'autres moins, on discute de sa pertinence et de son opportunité, on envisage quelles pourraient être les réactions des lecteurs et si éventuellement, il convient de le revoir ou de ne pas le publier... Certains dessins, dont ceux destinés à cet effet uniquement, sont accrochés aux murs de la rédaction: des caricatures, des coups de gueule, des leitmotive, etc. Quant à la présence même du dessinateur, elle n'est requise que lors de grands événements tels qu'un anniversaire du journal, une restructuration, un aménagement ou une grande prise de position.

De tous les dessinateurs rencontrés, Clou semble être celui qui a le plus de contacts avec les autres journalistes. Il essaye, dans la mesure du possible, de participer aux conférences de rédactions, qu'il perturbe parfois par des dessins rapidement exécutés, mais il intervient aussi dans les débats. "On est tous très heureux dans la rédaction d'avoir trouvé, enfin, un excellent illustrateur", déclare Jean-Paul Duchâteau. Clou remarque cette fierté qui ressemble à celle d'une grande famille qui a vu naître le petit dernier. Il l'interprète en observant que "le fait que le journal a enfin un cartooniste" accroît chez les journalistes de La Libre Belgique le sentiment de réaliser "un vrai journal, capable de faire la même chose que Le Monde ou Le Soir. " (et de citer Gabriel Ringlet: "Le cartoon a sauvé Le Monde! ") Cet avis n'est tout de même pas partagé par le rédacteur en chef qui objecte que la présence de dessins n'est pas ce qui "raffermirait ou qui affaiblirait le caractère de référence d'un journal". Du côté de La Dernière Heure, le rédacteur en chef adjoint confirme l'influence positive du dessinateur sur l'ambiance du lieu de travail en prenant l'exemple de Gérard qui, comme les autres caricaturistes mais avec l'audace qui le caractérise, "envoie des dessins sur le thème demandé et dont il sait très bien qu'on ne les publiera pas parce qu'ils sont volontairement choquants, trop érotiques... Mais ils font rire la rédaction." Au Soir, Royer apporte ses dessins quotidiennement et a lui aussi peu de contacts avec les journalistes, juste le temps de discuter de l'actualité et du dessin. Vu son expérience et sa position dans le journal, Royer ne laisse pas ses collaborateurs indifférents. "C'est quelqu'un qui a un poids, assure Guy Duplat. C'est quelqu'un aussi que l'on apprécie, qui est très très agréable, que l'on connaît bien. Il fait partie intégrante de l'ensemble de la rédaction". Enfin, il confie: "C'est une star!"

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Le dessin de presse désigne une illustration décalée, généralement humoristique et caricaturale, destinée à communiquer ou commenter une information à un public cible (ici, les collaborateurs d'une même société, ou les clients). Aujourd'hui, l'appellation appelation internationale "cartoon" tend à supplanter chez nous celles d'illustration, de caricature ou de dessin de presse, en particulier en communication d'entreprise. Le dessin de presse considère l'idée avant la forme, qui tend souvent, dès lors, vers un maximum de simplicité.

 

Illustration de couverture pour une collection Pocket. Biere Pre Messire

 

 



Etiquette de la bière "Pré Messire". Biere Pre Messire








Ecusson pour les Girlguiding Chandlers Ford

Dessin ecusson guides




Illustration technique
afin de présenter la modification des traits du visage grâce à un traitement esthétique.

Visage Safetox 2
Visage Safetox 1
Visage Safetox 3







Affiche de bal

affiche_par_aster_bal_folk







Série d'illuustrations réalisées pour un manuel sur la communication de Klüber Lubrication

Mascotte KLüber

Mascotte KLüber

Mascotte KLüber






Panneaux de balisage d'un parcours dédié à la mémoire de l'Offensive
Commune de Stoumont.

Dessin memoire 44





Poster présentant les médtiers d'Engie et la situation du Grand Est

carte Engie

 




Petit visuel pour un parcours découverte de l'Abbaye de Stavelot

Terre futur




Visuel réalisé pour l'entreprise de menuiserie Jacquemotte, spécialisée dans les aménagements spécifiques de bâtiments.

Logo Léon

 





Visuel réalisé pour les verres de vin produits annuellement à l'occasion de la fête de La Gleize

Fête du vin














Créé pour RMN (Reflexion Medical Network)
Le "Docteur Medi-Sphere" - ©Aster

Mascotte Medi-Sphère











Réalisé pour Violon&Violon
Promotion du magazine d'humour médical Acta Humoristica (Pastiche de La leçon d'anatomie du docteur Tulp, de Rembrandt)

pastiche de peinture






















Les 10 étapes de la dégustation du vin (extraits), Société Vine & Vineyards, Angleterre - (Encre, aquarelle, 42 X 29,7 cm)

dessin oenophile 1
dessin oenophile 2
dessin oenophile 2
dessin oenophile 4




Dessiné pour le magazine interne de Winterthur
Article sur l'adaptation de l'entreprise aux fluctuations des marchés.
caméléon











Réalisé pour un collectif de défense du travail des femmes
en illustration d'un article intitulé "Femme-mosaïque".

Illustration visage de femme


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CREATIONS LOCALES


Ferme dans les environs de Stavelot, au XIXème S.
NB : Ces croquis ont été réalisés pour le livre de Michel Vanderschaeghe " Stavelot - C'était au temps du 19ème siècle". 53 vues sont disponibles. Me contacter.


illustration de Stavelot







 

L'entrée de l'Abbaye de Stavelot au au XIXème S.
La Place Saint-Remacle, à Stavelot, telle qu'elle était au XIXème S, avec son perron.
Illustration deStavelot, daprès photos
Le perron de Stavelot












La tour de l'abbaye de Stavelot au au XIXème S.

Tour de l'abbaye de Stavelot






Maisons à colombages de la Rue Haute.
Rue haute, perspective inverse. (maison appartenant par le peintre Marcel Hastir)
Maisons de la Rue du Bac
Maison d'Hastir






Autres demeures à Stavelot


Maison à Stavelot

 

Maison d'emma Georgin à Stavelot


Maison à Stavelot

 

Commerce à Stavelot

 














Illustration de la légende locale de "la Pierre du Diable" à Stavelot
(gouache, 50x70 cm) - Couleurs: L. Crismer

La légende de Stavelot





















Autocollants à l'effigie du Blanc-Moussi, personnage fétiche de
la ville de Stavelot dont les couleurs sont le bleu, le blanc et le jaune

Illustration autocollant
Illustration cate postale











Illustration typiquement belge d'une situation politique typiquement belge
face à la directive européenne d'interdire la publicité pour le tabac,
particulièrement au circuit de Francorchamps, situé sur la commune de Stavelot.
(pastiche du célèbre tableau de Magritte, feutre, aquarelle)

Pipe de Magritte, redessinée par moi!






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CREATIONS DIVERSES


Dessins etiquettes de vin
petits bidules
Pour quand on pleure de rire
Carton d'invitation
Etiquettes
Bloc-notes
Emballages
Invitations

Coucou Justine!
Ca va?
Cette image, réalisée à partir de documents personnels,  n'a fait l'objet ni de publication, ni d'un commerce. quelconque.
Cette image, réalisée à partir de documents personnels,  n'a fait l'objet ni de publication, ni d'un commerce. quelconque.
Pochettes CD (face)
Pochettes CD (dos)

Cette image, réalisée à partir de documents personnels,  n'a fait l'objet ni de publication, ni d'un commerce. quelconque.
Cette image, réalisée à partir de documents personnels,  n'a fait l'objet ni de publication, ni d'un commerce. quelconque.
Cette image, réalisée à partir de documents personnels,  n'a fait l'objet ni de publication, ni d'un commerce. quelconque.
Cette image, réalisée à partir de documents personnels,  n'a fait l'objet ni de publication, ni d'un commerce. quelconque.

dessins pour t-shirts
Mon petit travailleur au repos
avantfleche
après
T-shirts
GIF animées
Retouche de
photographies
       
Char de carnaval
Panneau pour Arcelor
pare-soleil pour la Mutu
 
Fresques (cliquer pour aggrandir)
Panneau
Pare-soleil
 

NB: Les pochettes CD montrées ci-dessus ont été créées à partir de photographies personnelles. Réalisées dans le but d'un usage privé, elles n'ont fait l'objet ni de publication, ni de commerce.C'est également le cas des titres auxquelles elles font référence.







DESSINS POUR LA JEUNESSE (réalisations 2000-2003)



Panneau 2m x 1,20m réalisé pour un établissement scolaire,
dans le cadre d'une campagne de sécurité routière.

Dessin pour l'école primaire de Stavelot

Couverture d'une brochure d'information
pour l'asbl "COALA"

Brochure illustrée par Aster




Recueil de jeux entièrement réalisé
pour les Editions Caramel


Livre deJuex, par Aster, réalisé en 2001



Carnet de coloriage
dans le cadre de la promotion de la ville de Stavelot.

Livre de coloriage, par Aster

 

Les Blancs-Moussis, dessinés par Aster





Belle maison à colombages
Carnet de coloriage
dans le cadre de la promotion de la ville de Stavelot.
(Détail de quelques pages intérieures)




Le laetare à Stavelot
La page intérieure




Illusrations pour enfants signées Aster






Livre de mots croisés


Dessins pour enfants: mots croisés



Mots croisés



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Lieux d'inspiration

Par sa beauté et sa force, la nature magnifique qui nous environne
est une source intarissable d'énergie et d'inspiration

Images de Stavelot


feutre noir : "Aster" - (Jean-Philippe Legrand) - Cartooniste/dessinateur freelance depuis1999, Licencié en Journalisme - Prestations internationales.
Aster Communication Graphique sprl
- Sous Wérimont, 22 - B4970 Stavelot - Belgique. Tél. : +32-80-64.32.08 - Gsm : +32-475-33.71.24 E-mail :
adresse-mail aster
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